
Illumination
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Patronne de cette plateforme, Rédactrice / prof indépendante de langues. 1m70, 56kg, Lion ascendant cancer…
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C’est à cet instant que mes certitudes chavirèrent. Mes acquis, ma conception du monde, tout ! Tout avait basculé et flottait à présent dans l’air autour de moi, dans un nuage de perplexité et d’hébétude.
C’est à cet instant que mes certitudes chavirèrent. Mes acquis, ma conception du monde, tout ! Tout avait basculé et flottait à présent dans l’air autour de moi, dans un nuage de perplexité et d’hébétude.
Dans un semblant de brainstorming, j’évoque la possibilité de faire du stop. La fermière m’arrête net. “Mademoiselle, si une voiture passe par là avant que le soleil ne vous ait desséchée, ce ne sera pas une chance pour vous. Les règles ne sont pas les mêmes dans le désert."
Dans un semblant de brainstorming, j’évoque la possibilité de faire du stop. La fermière m’arrête net. “Mademoiselle, si une voiture passe par là avant que le soleil ne vous ait desséchée, ce ne sera pas une chance pour vous. Les règles ne sont pas les mêmes dans le désert."
J’avais signé mon contrat. Seulement, certaines lignes de ce papelard invalide étaient restées sombres, et le fumier s’était chargé de les éclaircir une fois le piège de l’isolation extrême refermé sur moi.
J’avais signé mon contrat. Seulement, certaines lignes de ce papelard invalide étaient restées sombres et le fumier s’était chargé de les éclaircir une fois le piège de l’isolation extrême refermé sur moi.
Une nuit, je suis tirée de mon sommeil pour une raison que je ne parviens pas tout de suite à identifier.
Une nuit, je suis tirée de mon sommeil pour une raison que je ne parviens pas tout de suite à identifier.
Ainsi, faire du stop dans le désert s'avéra être un plan au déroulé douteux. Il s'agit d'une suite, je vous invite à lire "les monstres du bush 1/2", si vous ne l'avez pas déjà fait.
Ainsi, faire du stop dans le désert s'avéra être un plan au déroulé douteux. Il s'agit d'une suite, je vous invite à lire "les monstres du bush 1/2", si vous ne l'avez pas déjà fait.
Dans ma collection de fausses bonnes idées qui finissent mal, ou du moins pas très bien, on retrouve listé : “faire du stop dans le désert”. Non pas car l’idée est intrinsèquement mauvaise, ou bien car l’histoire ne se déroula pas comme prévu. Non, mais bien l'addition de ces deux choses-là.
Il n’y a pas de réseau ici. Mis à part le bétail, les chiens de travail, les kangourous et quelques baobabs, il n’y a rien du tout autour de moi. Le fermier qui m’a embauchée, a pris deux jours pour me former à l’essentiel avant de prendre la route pour Brisbane, soit sept-cent kilomètres au sud
Je m’assois sur le lit, la brindille tire le rideau d’un coup sec et m’intime de retirer mon t-shirt. Je m'exécute machinalement. Une sorte de torpeur m’a saisie par les épaules depuis mon arrivée dans la pièce et son étreinte se fait de plus en plus rigide.
Dans un moment de grande inspiration, je m’engage à vélo avec ma gourde de soixante-quinze centilitres, dans le désert le plus aride du monde. Contre toutes attentes, cela se passe mal.