
Coincée dans le désert 1/2
J’avais signé mon contrat. Seulement, certaines lignes de ce papelard invalide étaient restées sombres, et le fumier s’était chargé de les éclaircir une fois le piège de l’isolation extrême refermé sur moi.
Patronne de cette plateforme, Rédactrice / prof indépendante de langues. 1m70, 56kg, Lion ascendant cancer…
J’avais signé mon contrat. Seulement, certaines lignes de ce papelard invalide étaient restées sombres, et le fumier s’était chargé de les éclaircir une fois le piège de l’isolation extrême refermé sur moi.
J’avais signé mon contrat. Seulement, certaines lignes de ce papelard invalide étaient restées sombres et le fumier s’était chargé de les éclaircir une fois le piège de l’isolation extrême refermé sur moi.
Une nuit, je suis tirée de mon sommeil pour une raison que je ne parviens pas tout de suite à identifier.
Une nuit, je suis tirée de mon sommeil pour une raison que je ne parviens pas tout de suite à identifier.
Ainsi, faire du stop dans le désert s'avéra être un plan au déroulé douteux. Il s'agit d'une suite, je vous invite à lire "les monstres du bush 1/2", si vous ne l'avez pas déjà fait.
Ainsi, faire du stop dans le désert s'avéra être un plan au déroulé douteux. Il s'agit d'une suite, je vous invite à lire "les monstres du bush 1/2", si vous ne l'avez pas déjà fait.
Dans ma collection de fausses bonnes idées qui finissent mal, ou du moins pas très bien, on retrouve listé : “faire du stop dans le désert”. Non pas car l’idée est intrinsèquement mauvaise, ou bien car l’histoire ne se déroula pas comme prévu. Non, mais bien l'addition de ces deux choses-là.
Il n’y a pas de réseau ici. Mis à part le bétail, les chiens de travail, les kangourous et quelques baobabs, il n’y a rien du tout autour de moi. Le fermier qui m’a embauchée, a pris deux jours pour me former à l’essentiel avant de prendre la route pour Brisbane, soit sept-cent kilomètres au sud
Je m’assois sur le lit, la brindille tire le rideau d’un coup sec et m’intime de retirer mon t-shirt. Je m'exécute machinalement. Une sorte de torpeur m’a saisie par les épaules depuis mon arrivée dans la pièce et son étreinte se fait de plus en plus rigide.
Dans un moment de grande inspiration, je m’engage à vélo avec ma gourde de soixante-quinze centilitres, dans le désert le plus aride du monde. Contre toutes attentes, cela se passe mal.
Je ne sais pas depuis combien je dormais, mais je suis brusquement sortie de mon sommeil par un bourdonnement grave. Mes yeux sont ouverts et balaient machinalement l’obscurité de la pièce. Le grondement s’intensifie pour devenir un vacarme confus et assourdissant.
Je suis étendue sur la tranche, mes yeux remplissent leurs dernières secondes de service, la chambre disparaît derrière la fente de mes paupières. Soudain, au sol, quelque chose remue
Il n’y a que du noir, des rizières et le vrombissement de la jungle qui ne dort jamais.
Le pêcheur n’a de cesse de m’expliquer qu’ici, nous sommes livrés à nous-mêmes, dans une des natures les plus hostiles au monde…
Lorsque madame, qui ne parle aucune des langues que je maitrise, revient avec sa théière, je lui mime fièrement l’envie pressante. Celle-ci tend simplement son bras vers quatre planches de bois percées d’une porte, au bout du ponton. Je m’y rend, ouvre la porte et ...